La cité au fil du temps
Au Xe siècle, après la création de l'abbaye de Cluny, située à une vingtaine de kilomètres, le village fut placé sous la juridiction des moines et ils le nommèrent Saint-Gengoux (en latin : villa sancti gangulphi).
Au carrefour de 5 voies très fréquentées reliant entre autres : Autun, Cluny, Chalon, Tournus et Mâcon, la cité de Saint-Gengoux occupa une position stratégique importante dès l'époque romaine.
Au Xe siècle, après la création de l'abbaye de Cluny, située à une vingtaine de kilomètres, le village fut placé sous la juridiction des moines et ils le nommèrent Saint-Gengoux (en latin : villa sancti gangulphi).
Au XIIe siècle l'abbaye rentra en conflit avec le comte de Chalon et les moines appelèrent à l'aide le roi Louis VII qui, bien qu'étant Roi de France, ne possédait pas de terres en Bourgogne. Il en profita donc pour asseoir son influence sur la région en négociant le partage de Saint-Gengoux avec les moines (contrat de pariage) en échange de sa protection. Il établit ensuite une châtellenie (centre judiciaire royal), fait construire un château, des remparts et autorise les premières foires.
La double tutelle de l'abbaye de Cluny et du roi de France conduit à un enrichissement de la ville et un accroissement de la population. On retrouve encore aujourd'hui de nombreuses traces de ce riche passé en se promenant dans les rues du centre-ville.
Près d'une centaine de sites répartis dans huit pays européens participent à la candidature au Patrimoine Mondial du bien " Cluny et les sites clunisiens ", portée par la Fédération Européenne des Sites Clunisiens. Cette candidature ne concerne pas les sites de manière individuelle, mais bien l'ensemble du réseau clunisien, qui constitue un bien unique.
Les sites clunisiens sont des lieux ayant été liés à la grande abbaye de Cluny, laquelle a rayonné sur toute l'Europe principalement aux Xe et XIe siècles. L'héritage patrimonial légué par les moines de Cluny est remarquable par sa densité et sa diversité, et il présente un intérêt exceptionnel pour l'humanité.
Dès le Xe siècle, les sites clunisiens deviennent des lieux de pouvoir.
Quelques décennies après sa fondation, l'abbaye de Cluny reçoit des terres en donation de seigneurs locaux et établit un doyenné à Saint-Gengoux. Ce doyenné, qui approvisionne les moines de Cluny en céréales et en vin, devient un lieu important de la seigneurie monastique clunisienne.
En 1166, l'abbé de Cluny partage la seigneurie de Saint-Gengoux avec le roi Louis VII (traité de pariage), qui, à la suite de son intervention pour défendre les biens clunisiens contre les exactions du comte de Chalon, décrète l'installation d'une garnison et d'une administration royale à Saint-Gengoux.
Fort de son héritage clunisien et de son statut de cité royale, c'est tout naturellement que Saint-Gengoux-le-National s'inscrit dans la candidature collective des sites clunisiens pour l'inscription au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Candidature portée par la Fédération Européenne des Sites Clunisiens.
Des visites guidées de la cité médiévale sont proposées par l'association Animation Touristique Sud Côte Chalonnaise.
Visites guidées sur demande toute l'année pour les groupes à partir de 4 personnes.
Tarif : 5€/personne. Gratuit pour les moins de 12 ans.
Visites guidées pour les individuels en saison estivale, du 2 juillet au 27 août, tous les mercredis à 10h à l'Office de Tourisme.
Tarif : 5€/personne. Gratuit pour les moins de 12 ans.
Sur réservation auprès de l'office de tourisme Sud Côte Chalonnaise.
En 2017, Saint-Gengoux-le-National a obtenu le label "Cité de Caractère Bourgogne-Franche-Comté" qui récompense les petites agglomérations présentant toutes les traces historiques d'une activité urbaine et qui ont su conserver un patrimoine urbain, architectural et paysager de premier ordre. L'association du même nom qui décerne ce label a été créée en 1989 dans le but de préserver, valoriser et promouvoir ce patrimoine qu'elle veut faire vivre.
Découvrez les autres cités de caractères de Bourgogne et de Franche-Comté en cliquant sur le lien ci-dessous.